Fiche conseils

Découvrez les étapes clés du mémoire TFE Infirmier

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Découvrez les étapes clés du mémoire TFE Infirmier

Le TFE, Travail de Fin d’Études, présenté dans le cadre de la validation du diplôme d’État Infirmier, correspond à une unité d’enseignement évaluée par un « travail écrit de fin d’études, mémoire et argumentation orale sur un sujet d’intérêt professionnel ».

Le mémoire TFE doit contribuer à l’acquisition des compétences suivantes :

Analyser la qualité des soins et améliorer sa pratique professionnelle ;

Rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques.

Nous avons élaboré cette fiche conseils afin de vous guider pour l’ensemble des étapes du mémoire TFE.

Méthodologie du TFE Infirmier

A l’instar de l’application d’un protocole de santé, un protocole de recherche doit s’appliquer pour construire et rédiger votre mémoire.

Cette épreuve répond à un cheminement intellectuel, des exigences structurelles et un formalisme précis. Ce cheminement réflexif (relatif aux théories et concepts) et praxéologique (en lien avec la pratique) repose sur différentes étapes :

La problématisation

ETAPESDEFINITIONS
Identification d’une situation professionnelle d’appelIl s’agit d’identifier une situation, un évènement, un fait, un phénomène, vécu durant votre formation ou votre expérience professionnelle, qui vous interpelle, questionne ou étonne.
Formulation d’un questionnement de départIl s’agit de formaliser sous forme de question la situation d’appel. Ce questionnement de départ va orienter votre recherche, vos recherches documentaires et votre angle d’analyse.
Réalisation de la phase exploratoireA partir de cette question de départ, vous devez procéder à des recherches :
– empiriques : observer les pratiques en lien avec la question, les études de terrain déjà réalisées sur le sujet, construire une pré-enquête exploratoire ;
– théoriques : consulter les différentes théories, repérer les différents concepts relatifs au questionnement de départ à travers la lecture d’articles/ ouvrages scientifiques, universitaires ;
– contextuelles : mettre en lien la situation/le phénomène observé avec l’écosystème dans lequel il s’opère tant sur le plan temporel que géographique, socio-culturel, etc.
Formulation de la problématiqueIl s’agit de formuler sous forme de question l’objet de recherche identifiée au cours de la phase exploratoire. Cette question vise à circonscrire votre objet d’étude.

La conceptualisation

Construction du cadre de référencesIl s’agit d’identifier et analyser les principaux concepts en jeu au regard de différents champs disciplinaires et de présenter l’ensemble des connaissances, théories, références législatives, réglementaires en lien avec l’objet d’étude.
Il permet de préciser la problématique et de proposer des pistes pour la construction des outils et l’analyse des données.
Formulation d’hypothèses de rechercheIl s’agit d’avancer des hypothèses de recherche. Une hypothèse est une affirmation correspondant à réponse potentielle et provisoire à la problématique qui sera validée ou invalidée à l’issu de l’enquête de terrain.

L'exploration

Mise en place d’un dispositif empiriqueIl s’agit de construire une enquête de terrain dont le but est d’obtenir des résultats qui pourront confirmer ou infirmer vos hypothèses. Vous devez alors préciser et justifier :
– le choix de l’outil d’enquête (qualitative, quantitative) ;
– le panel visé ;
– les modalités de réalisation ;
– les modalités de traitement des données.
Analyse des donnéesIl s’agit d’analyser les résultats bruts obtenus pour transformer ces données en information utile et pertinente au regard de votre objet d’étude.
Présentation des résultats/limites/apportsIl s’agit de rédiger une synthèse de votre travail de recherche en précisant :
– si les hypothèses de recherche sont validées ou non et dans quelles mesures ;
– les limites et apports de votre travail de recherche au regard à la fois de la dimension conceptuelle (confirmation/infirmation de théories/concepts) et de la dimension professionnelle (pratique métier, protocole de soins, etc.)

Plan du TFE

Le plan reflète la cohérence et la clarté de votre mémoire.
Il témoigne également de l’application de la méthodologie de recherche exigée dans le cadre de votre formation.
Aussi, si différents types de plans sont envisageables, nous vous proposons de suivre le plan suivant :

Introduction

Partie 1 – Identification de la situation d’appel & question de départ

I) Description de la situation d’appel
II) Nature du questionnement
III) Phase exploratoire
1) Phase exploratoire théorique
2) Phase exploratoire contextuelle
3) Phase exploratoire empirique
3-1) Choix et construction de l’outil
3-2) Présentation du panel
3-3) Modalités de réalisation
3-4) Présentation et analyse des résultats obtenus
IV) Émergence d’une Problématique/Question de départ

Partie 2 – Cadre de références

I) Concept A
1) Origine et définition
2) Caractéristiques
3) Lien avec la question de départ
II) Concept B
1) Origine et définition
2) Caractéristiques
3) Lien avec la question de départ
III) Concept C
1) Origine et définition
2) Caractéristiques
3) Lien avec la question de départ
IV) Confirmation de la problématique et Hypothèses de recherche

Partie 3 – Exploration

I) Présentation de l’enquête de terrain
1) Nature de l’outil et Justification du choix de l’outil
2) Présentation du panel
3) Modalités de réalisation
4) Traitement des données recueillies
II) Analyse des résultats
1) Item A
2) Item B
3) Item C
III) Synthèse et Perspectives
1) Synthèse
2) Limites
3) Apports
Conclusion
Bibliographie
Annexes

Critères d’évaluation du mémoire TFE :

L’évaluation porte sur deux éléments :

⇒ la version écrite du mémoire;
⇒ la soutenance orale du mémoire.

Pour s’assurer la validation de cette unité d’enseignement, il est au préalable nécessaire de savoir sur quoi vous allez être jugés pour satisfaire au mieux aux exigences requises:

CritèresExigencesNote
La construction du cadre de référence et la mise en œuvre d’une démarche d’analyse– Les références théoriques/conceptuelles sont pertinentes et suffisantes.
– Les concepts sont en lien avec la situation de départ.
– Les définitions émanent de sources scientifiques.
– Les résultats présentés sont fiables et utiles.
– Le cadre de référence et les résultats de l’investigation sont confrontés.
– Le raisonnement est logique, cohérent, objectif.
/7
La construction de la problématique
– Le cheminement réflexif conduit à une question de recherche.
– La problématique/ les hypothèses sont cohérentes et précises.
/5
La conclusion
– la conclusion est en lien avec l’ensemble de la recherche menée.
– La conclusion ouvre sur des perspectives.
– La conclusion témoigne de la capacité du candidat à se projeter dans la pratique professionnelle.
– La conclusion affirme l’intérêt du sujet.
/3
La présentation du document
– Les consignes de présentation sont respectées.
– Des transitions entre les parties sont clairement mises en évidences.
– L’orthographe, la syntaxe répondent aux exigences de la langue française.
– Le vocabulaire est scientifique et professionnel.
– La bibliographie est pertinente et conforme aux normes de présentation.
– Les annexes sont utiles, classées et référencées dans le corps du mémoire.
/4
La rédaction d’un résumé/abstract
– Le résumé doit être clair, précis et concis.
– Les mots clés sont identifiés.
/1
TOTAL/20

Critères d’évaluation de la soutenance orale

CritèresExigencesNote
La présentation orale du mémoire
– L’exposé oral est structuré, compréhensible, et enrichi d’une analyse CRITIQUE.
– L’exposé respecte le délai imparti.
– Le cheminement de la réflexion est explicité.
/7
L’argumentation
– L’argumentation est pertinente.
– La controverse est accepté et le débat peut s’établir.
– Le candidat est impliqué.
– Le positionnement professionnel est exprimé.
/10
L’expression orale
– Le vocabulaire est scientifique et professionnel.
– L’élocution est claire et aisée.
/3

Mise en page du mémoire TFE

Le mémoire TFE doit répondre à un certain formalisme dont le respect est évalué.

Format et Impression du mémoire TFE

⇒ Le document est tapuscrit sur papier au format A4 (21×29,7), imprimé au recto uniquement

⇒ Les marges :
– Haut : 3 cm
– Bas : 3 cm
– Gauche : 3 cm
– Droite : 2 cm

⇒ La police : Times New Roman ou Arial, en taille 12, en bleu ou noir.

⇒ L’interligne : 1,5cm (sauf pour la table des matières, la bibliographie et les citations de plus de deux lignes, qui sont en interligne 1cm.)

⇒ Alignement : Justifié

⇒ Pagination : Le document est entièrement paginé en chiffres arabes (1, 2, 3…) et comporte de 25 à 30 pages hors annexes.

⇒ Les citations : sont écrites en italiques et mises entre guillemets. La source est clairement identifiée en note de bas de page. Le renvoi à la note de bas de page se fait avant la citation ou après la citation, avant le point final. Les notes de bas de page sont en taille 10.

⇒ Les iconographies, schémas, graphiques : comportent un titre, et s’ils ne sont pas produits par l’auteur du mémoire, la source doit être identifiée en note de bas de page et apparaître dans la bibliographie.

⇒ Les sigles : Le mémoire peut comporter de nombreux sigles, dans ce cas un « Liste des abréviations » doit être présentée dans les annexes. Cette liste énumère, par ordre alphabétique l’ensemble des abréviations citées dans le corps du mémoire avec la définition correspondante.

⇒ Les annexes sont numérotées en chiffres romains : Annexe I, Annexe II, etc.

⇒ Les titres, sous-titres, etc. doivent être harmonisés.
– Les titres de premier niveau : taille 16
– les titres de deuxième niveau : taille 14
– les titres de troisième niveau : taille 13
– les titres de quatrième niveau : taille 12 avec une mise en forme spécifique (en italique, ou soulignés).

Structuration du mémoire TFE

– Première page : Page de couverture, comportant :
⇒ Le titre du mémoire,
⇒ Le nom, prénom de l’étudiant,
⇒ La mention : « Mémoire de fin d’études – UE 5.6 S6 – Analyse de la qualité et traitement des données scientifiques et professionnelles »,
⇒ La date de dépôt du mémoire,
⇒ Le nom de l’IFSI,
⇒ Le nom du directeur de mémoire.

– Deuxième page : comporte la mention : « Note aux lecteurs : Il s’agit d’un travail personnel et il ne peut faire l’objet d’une publication en tout ou partie sans l’accord de son auteur ».

– Troisième page : Remerciements (facultatifs) en accord avec les personnes concernées.

– Quatrième page : Table des matières avec l’ensemble des titres et les pages correspondantes.

– Pages suivantes : Contenu du travail, de l’introduction à la conclusion.

– Page Bibliographie : Les sources doivent être rédigées selon les normes exigées.

– Pages Annexes : les annexes sont numérotées et classées selon leur apparition dans le corps du mémoire.

– Quatrième de couverture : Elle comporte le résumé/abstract en français et anglais et les mots clés (5 maximum).

Citer les références bibliographiques dans un mémoire TFE

Les sources sont citées selon le formalisme suivant ( les exemples cités sont extraits du document de l’Agence Régional de Santé IDF)

⇒ Monographie (ou livre ou ouvrage) :

AUTEUR, Prénom. Titre de l’ouvrage. Nième Edition. Lieu d’édition : éditeur, année d’édition, nombre de vol., nombre de pages. (Titre de la collection ; n° dans la collection- si mentionné).
Exemple: MANOUKIAN, Alexandre, MASSEBEUF, Anne. La relation soignant-soigné. 3e édition. France: Lamarre. 2008. 223 pages. (Soigner et accompagner).

⇒ Ouvrage ayant plusieurs auteurs :

Mettre les deux premiers auteurs puis utiliser l’abréviation “et al.” pour signifier que d’autres auteurs sont indiqués mais ne seront pas mentionnés.
Ex: MULLER, A. ; METZGER, C. ; et al. Soins infirmiers et douleur. 3e édition. France: Masson. 2007. 333 pages. (Savoir et pratique infirmière).

⇒ Ouvrage rédigé sous la direction (ou coordination) de :

Exemple : SLIWKA, Corinne; DELMAS, Philippe (sous la direction de). Profession infirmière : quelle place et quelles pratiques pour l’avenir ?. France: Lamarre. 2009. 327 pages. (Fonction cadre de santé).

⇒ Partie d’un ouvrage :

Exemple : LE GUERN, Michel. Sémantique de la métaphore et de la métonymie. Paris : Larousse, 1973. Chapitre XII : Pour une analyse sémique, pages. 114-118.

⇒ Acte de congrès ou de colloque :

Intitulé du congrès/colloque. Représentant/intervenant. N° de la session (si mentionné); Année de la session; Lieu du congrès. Titre du congrès/colloque. Lieu d’édition (si mentionné) : Editeur, année d’édition. Pages.
Exemple : Prévention et traitement des escarres de l’adulte et du sujet âgé. Société Française et Francophone des Plaies et Cicatrisations. (S.F.F.P.C.). 2001. Conférence de consensus. Paris: Haute Autorité de la Santé (HAS). 19 pages.

⇒ Mémoire/ Thèse :

NOM Prénom. Titre de la thèse. Nombre de pages. Thèse (ou type de thèse): Discipline: Ville: Année.
Exemple : BETORET, Jaufré. Accès sur Internet à de multiples informations odontologiques : effets sur la relation de soins. 134 pages. Thèse en chirurgie dentaire. Université Paul Sabatier Toulouse 3. Toulouse : 2008.

⇒ Périodique (ou Revue) :

Titre du périodique. Lieu : Édition. Date de première parution. Tirage : annuel ou mensuel. ISSN
Exemple : Langue française. Paris : Larousse, 1969- . Revue trimestrielle. ISSN : 0023-8368.

⇒ Article (version papier):

AUTEUR, Prénom. Titre de l’article. Titre du périodique, année, volume, numéro du fascicule, pagination.
Exemple : BOURDELLE-MARCHASSON Isabelle. Prise en charge et prévention des risques nutritionnels. Presse Médicale, Vol 35-N4-C1, Avril 2006, pages 561-562.

⇒ Article à partir d’une ressource électronique :

– Quand l’article provient d’un Pdf :

NOM, Prénom. Titre de l’article. Titre du périodique [type de support]. Année, tome, n° du fascicule [date de mise à jour de la référence]. Pages. Disponibilité et accès : adresse électronique du document.
Exemple : CARRIÈRE, Laurent. Hypertextes et hyperliens au regard du droit d’auteur : quelques éléments de réflexion. Les Cahiers de propriété intellectuelle [format Pdf]. Septembre 1997 [réf. du 19 octobre 1998], pages. 467-490. Disponible sur : http://www.robic.ca

– Quand l’article provient d’une page Internet :

Le titre du périodique est remplacé par le titre du site. L’adresse citée est celle de l’article.
Exemple : HOEMANN, George H. Electronic style – elements of citation. Electronic style- the final frontier [En ligne]. 1995, [réf. du 28 février 1999]. Disponible sur: http://funnelweb.utcc.utk.edu~hoemann/elements.html

⇒ Texte réglementaire :

Intitulé exact de l’acte. Document source, n° du JO, date de publication. numéro de page
Exemple : Arrêté du 31 juillet 2009 relatif au diplôme d’Etat d’infirmier. n°0181 du Journal Officiel, 7 août 2009. page 13203

– Quand le texte provient d’une page internet :

Le numéro de la page est remplacé par l’adresse du site
Ex : Arrêté du 31 juillet 2009 relatif au diplôme d’Etat d’infirmier. n°0181 du Journal Officiel, 7 août 2009. Disponible sur : http://www.legifrance.gouv.fr –

⇒ Sites Internet :

NOM, Prénom. Nom du site. [En ligne]. Éditeur, date d’édition ou de mise à jour [date de consultation]. Disponibilité et accès (URL).
Exemple: Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française [En ligne] [consulté le …]. Disponible: http://www.olf.gouv.qc.ca/

⇒ Bases de données :

Exemple: Banque de données en santé publique (BDSP) [Ressource électronique]. [Rennes]: Gestion par l’Ecole des Hautes Études en Santé Publique (EHESP). [Dernière Mise à jour septembre 2009]. France. Disponible et accès : http://www.cia.gov/cia/publications/factbook/index.html

⇒ Podcast :

Nom de (s) l’intervenant (e-s). [Podcast]. In Titre de l’émission, Numéro (si mentionné). [en ligne]. Nom de l’émission et/ou nom de l’institution. Lieu, date, disponibilité électronique. Exemple: Rogue Waves [podcast] In : Engines of our engenuity, Episode 2111 [en ligne]. Radio, NPR. KUHF-FM Houston. 12 juilet 2006. Disponible à l’adresse : http://www.npr.org/rss/podcast.php?id=510030

⇒ CDRom/DVD :

NOM, Prénom (réalisateur ou directeur). Titre. [Support]. Editeur/producteur, date de publication.
Exemple CDRom : COLLECTIF. Larousse medical : Encyclopédie multimedia. [CDRom]. Larousse. 2003.
Exemple DVD : QUAREGNA, PAOLO. Comment communiquent les bébés?. [DVD]. CERIMES (centre de ressources et d’information sur les multimédias pour l’enseignement supérieur). 2009. 26 minutes.

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